Le problème anti-triche est très pertinent dans Counter-Strike 2. Le matchmaking est littéralement envahi de tricheurs à tous les niveaux, rendant l'expérience de jeu simplement épouvantable. Dans cet article, nous discuterons des premières impressions d'Overwatch dans CS2.
D'où Tout a Commencé
Dans la nuit du 26 avril, la première mise à jour pour CS2 depuis longtemps a été publiée. Les dataminers y ont découvert des lignes de code indiquant l'ajout d'Overwatch et des améliorations au système anti-triche VACNet. De plus, dans les notes de patch, les développeurs ont déclaré que l'accès à Overwatch ne serait accordé qu'aux partenaires de confiance ou aux membres de la communauté. Une déclaration plutôt vague.
Plus d'une semaine s'est écoulée et pourtant, aucune personne avec accès n'a été identifiée. Plus tard, de nouvelles lignes de code ont été découvertes, indiquant qu'Overwatch n'était pas encore prêt et ne pouvait pas être accessible aux utilisateurs. Le 27 avril, une petite vague de bannissements VAC a eu lieu. Ceux qui ont été bannis avaient un blocage mondial affiché via Overwatch dans le menu principal. La question reste ouverte : comment les gens ont-ils reçu un bannissement d'Overwatch s'il n'a pas encore été activé?
La Boucherie
Plusieurs jours après la sortie du patch, des lobbies entiers d'utilisateurs ont commencé à être bannis. En quelques secondes, il pouvait bannir 7, 8, 9, voire même les 10 comptes dans un seul match. Auparavant, un rapport d'une personne en direct dans le même match était nécessaire pour qu'un joueur soit banni, mais maintenant cela se produit automatiquement en temps réel. Tous ces utilisateurs ont des bannissements d'Overwatch, qui ne sont pas affichés dans le profil Steam. Alors que se passe-t-il ?
À travers l'enquête, Gabe Follower a découvert que les bannissements n'étaient pas liés à des triches spécifiques. Seuls les comptes qui utilisaient des fonctions de "rage" étaient bannis : viser, bunnyhop, tir rapide et pas de dispersion. Les joueurs qui utilisaient des triches moins évidentes (wallhack, radarhack) n'ont pas été bannis. Ainsi, on peut conclure que le bannissement se produit du côté serveur, et non du client de jeu.
Faux Overwatch
La première vague de bannissements était probablement un test, et après avoir assuré qu'il n'y avait pas de faux blocs, les développeurs ont libéré la tondeuse à gazon à pleine puissance. Des bannissements ont été émis même pour ces comptes où les dernières parties ont été jouées avant la mise à jour d'Overwatch. Donc ce n'est pas lié à cela. Un autre fait connu : seuls les utilisateurs qui ont joué en mode Premier ont été bannis. Probablement, les développeurs ont simplement ajouté une ligne sur Overwatch dans les notes de patch. Les bannissements cachés ne révèlent pas toute l'image de ce qui se passe, donc on doit se fier uniquement aux conjectures.
Exigences d'accès à Overwatch dans CS2
Pour le moment, Overwatch dans CS2 n'est pas disponible pour les utilisateurs et est clairement en cours de peaufinage. Il est donc prématuré de parler des exigences d'accès pour le moment. Cependant, nous pouvons rappeler les exigences d'accès dans CS:GO, car elles seront probablement similaires:
- Avoir un minimum de 300 heures de jeu en Counter-Strike
- 150 victoires en mode compétitif
- Rang pas inférieur à Gold Nova I
- Violations minimales
- Aucun bannissement VAC
Les développeurs rassemblent activement autant de données que possible pour entraîner le réseau neuronal responsable de VAC Live. Malgré cela, il est trop tôt pour se réjouir. Combattre les tricheurs est un jeu du chat et de la souris. La lutte doit être globale : des dizaines de systèmes doivent être impliqués, travaillant en parallèle ou de manière collaborative. Ce n'est pas si facile à mettre en œuvre. Valve a beaucoup de travail devant lui.
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